Le 30 novembre 2017, l’ancien président de la Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo a entamé sa septième année de détention dans le quartier pénitentiaire de la Cour pénale internationale (CPI), à La Haye (Pays-Bas). Par courrier du 9 février 2018, le juge-président de la Cour, Cuno Tarfusser, a fixé un ultimatum à la Procureure générale Fatou Bensouda. Il lui demande de fournir un mémoire d’instruction détaillé des preuves à l’encontre de l’accusé.
On croit rêver. Ainsi, après quatre années d’une instruction conduite uniquement à charge, disposant d’importants moyens d’investigation, et deux ans de procès consacré à l’audition des seuls témoins de l’accusation, il est reproché à la Procureure générale de présenter un dossier insuffisant !
7 ans de prison et le président de la cour pénale demande en vain un dossier d’accusation au procureur….comment dit-on ?! Comme dans Hamlet « il y a quelque chose de pourri au Royaume de Danemark ! »
Ah au fait Sarkozy a fait voter le retrait du crime de haute Trahison pour le président de la république française…ils ont tous soufflé un Ouf de soulagement….